Depuis 2018, il est possible de se faire don de jours de repos entres aidants, à condition bien sûr d’être aussi collègues. Ce système existait déjà mais il était limité au bénéfice des parents d’enfants gravement malades ; il a été étendu aux aidants de personne en perte d’autonomie d’une particulière gravité ou porteurs de handicap.
Un salarié peut donc, en accord avec son employeur, renoncer à des jours de repos non pris au bénéfice d’un collègue aidant d’un proche en perte d’autonomie ou porteur de handicap. Cela vaut pour le secteur privé et public, armée incluse, mais le décret pour les agents publics est encore à paraître. Les jours concernés sont les RTT, les journées offertes par l’entreprise, les jours de récupération, les congés payés au-delà du 24e jour ouvrable.
Le salarié bénéficiaire du don verra sa rémunération maintenue pendant sa période d’absence, qui sera considérée comme une période de travail normale du point de vue de ses droits. Il gardera le bénéfice des éventuels avantages acquis avant son absence.
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