Clôture de la Caravane du Bel Âge à l’Étang-Salé : une journée dédiée à la prévention santé et au soutien des aidants
Le soleil radieux de l’Étang-Salé a accueilli le mercredi 30 Octobre 2024 à la Maison des Séniors la dernière étape de la Caravane du Bel Âge, un événement phare de sensibilisation et de prévention santé, dédié aux seniors et à leurs proches. Organisé dans le cadre d’une initiative pour promouvoir le bien-être des aînés, ce rassemblement convivial a réuni associations, professionnels de la santé et visiteurs autour d’un programme riche et varié.
La Karavan Sakiaid, une halte au service des aidants
Le GIPSAP a tenu un stand qui a attiré de nombreux participants. L’’équipe du GIPSAP, composée de l’animateur de la Karavan Sakiaid et une écoutante sociale de la Plateforme d’écoute, dont la mission est d’apporter un appui essentiel aux aidant-es, a su mettre en lumière son rôle crucial dans la prise en charge des personnes âgées et dépendantes.
Sur le stand du GIPSAP, les visiteurs ont pu découvrir une multitude d’informations et de ressources pratiques pour accompagner efficacement leurs proches. Notre équipe présente sur le stand a pris le temps de répondre aux questions, d’écouter les témoignages et de proposer des solutions adaptées à des situations souvent complexes.
Les thématiques abordées allaient des conseils sur la gestion du stress et de la charge mentale des aidant-es, à l’accès aux dispositifs de répit, en passant par des orientations vers des services spécialisés.
Pour le GIPSAP, cet événement a également été l’occasion de rappeler que le rôle des aidant-es est au cœur des défis du vieillissement. En valorisant leur engagement et en leur offrant des outils pour mieux vivre leur quotidien, le GIPSAP au travers de la Karavan Sakiaid, notre dispositif itinérant, contribue activement à renforcer la solidarité autour des plus vulnérables.
Les aidant.es de Saint-Benoit qui participent au café des aidants connaissent très bien ce lieu. Nous vous donnons rendez-vous le jeudi 28 Novembre 2024 de 9H0 à 11h au Restaurant O Colibri Garden, 25 B Rue Amiral Bouvet.
Une date unique à ne pas manquer, alors réservez votre place au plus vite !
Journée mondiale de sensibilisation à la maladie d’Alzheimer : Un enjeu de santé et de solidarité familiale
Le 21 septembre marque la Journée mondiale de sensibilisation et de prévention à la maladie d’Alzheimer, une date clé pour attirer l’attention sur cette maladie neurodégénérative qui touche des millions de personnes dans le monde. Ce moment est crucial pour sensibiliser à la nécessité de dépister précocement la maladie, mais aussi pour rappeler le rôle essentiel des aidants familiaux.
Souvent, ces aidants, membres de la famille, doivent s’adapter à une nouvelle réalité faite de soins constants, de gestion de la mémoire défaillante et de bouleversements émotionnels. Leur engagement est inestimable, mais il s’accompagne souvent d’un grand épuisement physique et mental. Cette journée vise aussi à les soutenir, en rappelant l’importance de l’accompagnement psychologique et des ressources disponibles pour alléger leur quotidien.
Ensemble, à travers cette journée, nous pouvons renforcer la prévention, briser les tabous et apporter du soutien aux malades comme à leurs familles, pour que personne ne traverse cette épreuve seul.
Prévention et solidarité : Aidons ceux qui prennent soin des malades d’Alzheimer
À La Réunion, l’accompagnement et le soutien des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer sont des enjeux majeurs, face à une population vieillissante et un nombre croissant de malades. Différentes initiatives et structures existent pour soutenir les patients et leurs familles.
Des associations comme France Alzheimer Réunion jouent un rôle central. Elles proposent des formations pour les aidants, des groupes de parole, et des conseils pour mieux gérer le quotidien avec un proche atteint d’Alzheimer. Elles organisent également des actions de sensibilisation et des événements pour lever le voile sur la maladie et ses impacts.
Le samedi 21 septembre, retrouvez l’association France Alzheimer Réunion à l’Etang-Salé
En mars 2024, l’IME DU BAOBAB a ouvert un nouveau dispositif faisant partie de l’@Association Frédéric Levavasseur nommé “Case Oxygène Bras-Panon”. Ce lieu favorisant l’inclusion sociale et l’auto-détermination est co-porté par deux associations de parents : Entre ParentHèse et Autisme reunion.
La Case oxygène a été pensée pour être un lieu de rencontre des aidants, des familles et des proches qui ont à charge une personne en situation de handicap (moteur, déficient intellectuel, autiste ou polyhandicap) âgée entre 12 et 29 ans vivant sur le territoire Est (de Saint-André à Sainte-Rose en passant par Salazie et la Plaine des Palmistes).
Cet espace ressource propose :
Un espace d’entraide et d’écoute entre pairs/aidants
Des actions et des temps d’échanges sur des thématiques fortes
Des activités collectives (sportives, culturelles et de loisirs)
Une aide dans les démarches administratives
Participez à la journée portes ouvertes !
Le Vendredi 30 Août, de 9H à 13H30
Adresse : 2bis et 4 rue des palmiers, immeuble les avocatiers 97412 Bras-Panon.
Contacts pour en savoir plus :
Par mail: caseoxygenebpanon@afl.re
Par téléphone : 0692 11.34.44 / 0692 11.86.40
Un groupe Facebook pour suivre toute l’actualité de la Case Oxygene
Pour suivre toute l’actualité, poser des questions et obtenir des réponses, s’informer, être prévenu des changements d’horaires des activités ou lieux, etc .. Rejoingez le groupe Facebook de la Case Oxygene : https://www.facebook.com/groups/caseoxygenebraspanon
Le 6 Octobre, un rendez-vous incontournable pour les aidant.es
Depuis sa création en 2010, le 6 octobre est une date gravée dans le calendrier de la solidarité en France : c’est la Journée Nationale des Aidant·es (JNA). Portée par le Collectif Je t’Aide au niveau national, cette journée de mobilisation vise à sensibiliser et à soutenir les millions d’aidant·es qui œuvrent souvent dans l’ombre.
La JNA est bien plus qu’un simple événement. Elle est le point de convergence pour toutes les personnes impliquées dans le soutien aux aidant·es, que ce soit les aidant·es eux-mêmes, les professionnel·les de la santé et du social, ou les structures dédiées à leur accompagnement. C’est un jour où les voix se lèvent pour reconnaître l’importance vitale de ce rôle souvent méconnu.
En 2024, combien d’aidant·es s’ignorent encore ?
Pour la 15ᵉ édition de la JNA, un thème crucial émerge : l’auto-reconnaissance des aidant·es. Trop souvent, les aidant·es, ne se reconnaissent pas comme telles, ou ne le réalisent que tardivement. Cependant, cette prise de conscience est fondamentale pour leur bien-être et leurs droits.
Chaque année, la programmation de la JNA est guidée par un thème. Cette année le thème est : l’auto-reconnaissance des aidant·es.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : en France, 11 millions de personnes endossent le rôle d’aidant·e, apportant un soutien indispensable à leurs proches. Pourtant, la moitié de la population ignore encore le terme “aidant”. Combien d’aidant·es s’ignorent encore ?
Il ne s’agit pas de coller une étiquette, mais de permettre à chaque aidant·e de s’identifier afin d’accéder aux dispositifs qui leur sont réservés. C’est un acte de reconnaissance et de valorisation de leur contribution essentielle à la société.
Le GIPSAP Réunion, prête pour la 15ème édition à Saint-Pierre !
Le GIP SAP depuis sa création en 2010, a fait de la journée nationale des aidants un événement phare de sa programmation. En 2022, c’est la ville du Tampon qui a accueilli l’événement, en 2023 c’est la ville de Bras-Panon.
Cette année, la ville de Saint-Pierre nous fait l’honneur d’accueillir notre manifestation sur la place du Rotary. Au programme : des stands d’informations et de prévention santé, des prestations de bien-être et de détentes gratuites pour le public, et des animations musicales pour passer un bon moment en compagnie de son aidé et de ses proches.
A la Réunion, de nombreuses structures s’associent à cet événement national pour organiser des évènements dans les différents coins de l’Ile.
Les actions qui seront proposées en amont et tout au long de la journée auront pour objectifs de permettre aux aidants de s’identifier en tant qu’aidants afin d’accéder aux dispositifs qui leur sont réservés.
L’auditorium Daniel Honoré pour mettre les aidants à l’honneur
C’est dans cet espace culturel emblématique de Sainte-Suzanne, dans l’auditorium Daniel Honoré de la Médiathèque Aimé Césaire (2 rue de la Laïcité) que nous vous donnons rendez-vous le jeudi 22 Août de 8h30 à 12h.
Une date unique à ne pas manquer, alors réservez votre place au plus vite !
De Juillet à décembre, la Réunion des aidants accompagne les aidants, souvent “à bout de souffle”
Trop souvent, sans s’en rendre compte les aidants s’épuisent et mettent ainsi leur santé en péril. Pour ce nouveau semestre le GIPSAP, par le biais de sa Plateforme d’accompagnement et de soutien “La Réunion des aidants”, offre à tous les aidants du territoire un accès à un programme d’activités gratuites pour veiller à leur santé. Une fois inscrit.e, les aidants pourront s’offrir un temps de répit sans culpabiliser. Grâce à des ateliers axés à la fois sur le bien-être et le repos mais aussi sur de la prévention santé, nous encourageons les aidants à pendre soin d’eux pour mieux prendre soin de leur aidé. Grâce à l’expertise de plusieurs professionnel.lles du médico-social, les aidants apprendront à :
Partager leur vécu avec d’autres aidants et ainsi mettre des mots sur leurs difficultés et obstacles;
Identifier les facteurs de risques d’épuisement physique et morale;
Maitriser des techniques pour évacuer et gérer leurs émotions;
Expérimenter des nouveaux outils et solutions pour soulager leur implication au quotidien en tant qu’aidant.
” Je suis aidant, et j’aimerais échanger sur mon vécu avec d’autres personnes qui me comprennent ”
Inscrivez-vous aux différents Cafés des aidants dans les villes suivantes :Saint-Paul, Saint-Pierre, La Possession, Petite-Ile, Plaine-des-Palmistes, Tampon, Sainte-Marie, Saint-Denis, Saint-Benoît, Etang-Salé, Saint-André, Sainte-Suzanne, Bras-Panon, Saint-Joseph, Le Port
“Je suis aidant et je voudrais le temps d’une journée être sensibilisé sur les pathologies qui peuvent me concerner moi ou mon aidé. Et profiter d’un temps de détente pour me ressourcer et recharger mes batteries. ”
Les Matinées Santé sont des temps d’échanges et de prévention autour de l’impact du statut de proche aidant sur sa propre santé.
La matinée santé se décompose en deux temps :
Un temps pour parler de sa santé : vous pouvez échanger autour d’un thème de santé public et ainsi acquérir des connaissances et des pratiques, afin de préserver le plus longtemps possible votre capital santé et assumer au mieux votre rôle d’aidant au quotidien.
Une activité physique ou de bien être : une initiation à une activité physique ou de bien être vous est proposée.
La matinée santé se déroule sur 4 sites :
Saint-Paul, Le Village de Corail,80 Avenu de Bourbon
Saint-Pierre, Espace Moulin A Café, Ravine des cabris
Saint-Denis, Espace Reydelet, 103 rue de La République Bas de La Rivière
” Je suis aidant et je voudrais prendre soin de ma santé mais je ne sais pas comment ni vers qui me tourner ”
Le GIPSAP vous propose de venir à la rencontre de notre Infirmière Diplômée d’Etat afin de faire une évaluation de votre santé.
Il s’agit d’un entretien d’ 1 heure sur rendez-vous.
Vous pourrez y bénéficier d’une écoute, de prises de paramètres (tension artérielle, glycémie, poids…) et de conseils par un professionnel de la santé.
Pour les aidants, une journée complète consacrée au bien-être sur le site de la Kaz Grand’R à l’Entre-Deux autour d’activités comme : la réflexologie, la sophrologie, le yoga, l’estime de soi, l’art-thérapie
Le service en ligne national ViaTrajectoire parcours « Personnes âgées », destiné à faciliter l’orientation et les demandes d’admission des personnes âgées ou leurs aidants, en structures d’hébergement (USLD, EHPAD, EHPA*), est désormais accessible aux patients, familles et professionnels de santé de La Réunion.
L’Agence Régionale de Santé La Réunion pilote le déploiement de ce service sur le territoire, en lien avec le Groupement de Coopération Sanitaire TESIS et le Conseil Départemental.
*Unité de Soins de Longue Durée, Établissement d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes, Établissement d’Hébergement pour Personnes Âgées
Matinée d’information du Mercredi 24 Juillet à l’Hotel Le Radisson, animé par Stéphane TERVIMONT (Chef de projet ViaTrajectoire)
Un gain de temps, des démarches simplifiées et un service sécurisé
ViaTrajectoire est un service en ligne conçu pour faciliter la gestion de vos demandes d’admission dans des établissements d’hébergement pour personnes âgées (USLD, EHPAD, EHPA*). Grâce à son annuaire national qui comprend tous les établissements réunionnais, vous pouvez également trouver l’établissement qui correspond le mieux à vos besoins.
Plus besoin de formulaire papier
Des démarches simplifiées
Un dossier unique d’inscription à compléter quel que soit le nombre d’établissement à contacter
Un accès sécurisé à votre dossier et la possibilité de le modifier à tout moment
Suivez l’évolution de vos demandes en temps réel
De la recherche à l’inscription, ViaTrajectoire facilite vos recherches, vos démarches et vos échanges avec votre médecin traitant et les structures d’hébergement.
Via trajectoire : comment ça fonctionne ?
Sur le site ViaTrajectoire.fr, le particulier est guidé pas à pas dans la création de son dossier. Avant de commencer, assurez vous de disposer d’une adresse mail valide et rassemblez les documents nécessaires : carte vitale et dernier avis d’imposition.
1.Le particulier (personne âgée ou son entourage aidant) effectue une demande en ligne
La personne renseigne un dossier administratif puis ViaTrajectoire l’accompagne, pas à pas, dans la réalisation d’un dossier complet. Après avoir complété ce volet, l’usager doit prendre RDV avec son médecin qui renseignera les parties qui lui sont destinées.
2.Le médecin traitant complète les volets médical et autonomie
Le médecin traitant accède, grâce à sa Carte de Professionnel de Santé ou son compte AmeliPro, à une plateforme spécialement conçue à son attention : il y saisit toutes les informations relatives à la santé et à l’autonomie de son patient dans les deux volets concernés.
3.L’usager finalise sa demande
Il sélectionne les établissements répondant à ses souhaits. Par son moteur de recherche intelligent, impliquant critères financiers, médicaux et géographiques, ViaTrajectoire permet de trouver l’établissement répondant à ses besoin. Il accède en permanence à la partie administrative et peut l’actualiser en quelques clics. Il suit également l’état de ses demandes et est informé en temps réel du refus ou de l’acceptation de sa demande.
4.Les structures d’hébergement réceptionnent et traitent la demande en ligne
Chaque établissement accède à un tableau de bord des demandes en cours. Ainsi, il est informé en temps réel des demandes déjà reçues à la suite d’une admission dans une autre structure d’hébergement, il peut accepte les demandes par un simple clic après avoir consulter le dossier, en informant par la même occasion l’usager et les autres établissements sollicités.
Pour en savoir plus sur ce nouveau service destiné à faciliter l’orientation et les demandes d’admission des personnes âgées ou leurs aidants, en structures d’hébergement
Retour en image de la séance du Mardi 23 Juillet à Saint-Paul
Tienbo Ansanm, l’arrivée du public à la Salle de Conférence du Front de mer de Saint-PaulTienbo Ansanm’, un spectacle qui a fait salle comble Tienbo Ansanm’ , Sketch 1 “Josépha néna courage”Tienbo Ansanm’ , Sketch 1 “Josépha néna courage”Tienbo Ansanm’ , Sketch 1 “Josépha néna courage”Tienbo Ansanm’ , Sketch 1 “Josépha néna courage”Tienbo Ansanm’, un théâtre forum animé par Gaelle, membre du GIPSAPTienbo Ansanm’, un théâtre forum animé par Gaelle, membre du GIPSAPTienbo Ansanm’ , Sketch 2 “Ba mwin un Thibaut “Tienbo Ansanm’ , Sketch 2 “Ba mwin un Thibaut “Tienbo Ansanm’ , Sketch 2 “Ba mwin un Thibaut “Tienbo Ansanm’, un théâtre forum qui donne la parole aux spectateursTienbo Ansanm’ , Sketch 2 “Jo tiento pour le meilleur et pour le pire”Tienbo Ansanm’ , Sketch 2 “Jo tienbo pour le meilleur et pour le pire”Tienbo Ansanm’, un théâtre forum qui donne la parole aux aidantsTienbo Ansanm’, encadré par l’équipe du GIPSAP, Hélia et Nelly (de gauche à droite)
En France, selon les dernières études on dénombre pas moins de 8 millions d’hommes et de femmes qui accompagnent de façon régulière un proche en perte d’autonomie pour des raisons de santé liées à une maladie, un handicap ou la vieillesse. A La Réunion, on estime à 50 000 le nombre de personnes qui répondent à cette définition.
L’humour pour amener de lumière dans la vie des proches aidants
C’est tout l’objet de cette pièce théâtre produite par le GIPSAP Réunion, une structure qui accompagne et soutien les proches aidants à La Réunion. En collaboration avec l’humoriste Maroni BAZIN et l’artiste péi Micheline PICOT, « Tienbo ansanm » regroupe 3 sketchs qui présentent 3 portraits de vie d’aidant.
A la fois touchant de par les récits de ces femmes, hommes et parfois jeunes qui accompagnent une mère, une épouse ou un enfant en perte d’autonomie en raison de la maladie, du vieillissement ou d’un handicap, ces sketchs sont surtout sincères car ils dépeignent de manière authentique les défis, les doutes que rencontrent au quotidien ces héros de l’ombre.
Sans masquer la réalité parfois pénible du rôle de proche aidant, nos acteurs vont y apporter de la légèreté, notamment grâce à une bonne dose d’humour.
3 sketchs, 3 portraits d’aidants
Josépha néna courage
Josépha une dame d’environ 60 ans, jouée par Maroni, qui s’occupe seule de sa mère.
Elle a des problèmes de santé, elle est épuisée mais elle fait tout pour que sa mère se sente bien. Elle se confie à Odile, une Assistante sociale du Département jouée Micheline PICOT, lors d’une évaluation à domicile pour la mise en place d’une APA pour sa maman.
Ba moi un Thibaut
Huguette, incarnait par Micheline PICOT dans le rôle d’une dame d’environ 50 ans, qui élève seule son fils Thibaut, un homme d’une trentaine d’année porteur de trisomie, joué par Maroni BAZIN.
Elle doit faire face aux critiques des autres, aux caprices de son fils, ses interrogations et gérer son emploi d’où son épuisement.
Jo tienbo pour le meilleur et pour le pire
Jo, homme de la trentaine s’occupe avec l’aide de son fils, jeune aidant par la force des choses, de sa femme alitée suite à un AVC. Il raconte au public à la fois les plus beaux moments de sa vie passé avec sa femme. Mais aussi il partage sa peine de ne plus pouvoir profiter de son temps libre, ou encore de ne pas vivre comme les autres hommes de son âge.
La mise en place d’une journée nationale des aides à domicile instituée depuis 2022, marque une volonté effective de rendre visible cette profession et les professionnelles qui l’exercent. Reconnaître leur essentialité de la même façon que ce qui a été fait lors du confinement pour le personnel des établissements, et des hôpitaux incite les territoires à célébrer cette journée et à communiquer avec la plus grande ouverture auprès du grand public sur ce métier en devenir. A l’occasion de la préparation de la loi sur le Bien-vieillir, le métier d’aide à domicile, fait enfin partie des priorités.
L’adoption d’une carte professionnelle pour reconnaître le métier
Cette volonté de mise en visibilité se traduit par l’adoption par le Sénat, après l’Assemblée nationale, le 31 janvier 2024, d’une carte professionnelle pour les aides à domicile délivrée à toute personne bénéficiant d’une « certification professionnelle » ou pouvant justifier de deux années d’exercice dans des activités d’intervention au domicile de PA ou de PH.
On pourrait penser que c’est un gadget : l’enjeu d’une telle mesure est essentiellement symbolique, elle est cependant extrêmement importante pour contribuer changer d’image sur ce métier grâce à une seule appellation :
« Il ne s’agit ni d’une mesure cosmétique ni d’une question annexe : il existe aujourd’hui 17 intitulés de poste ou de diplôme pour une même réalité. Il est indispensable, pour qu’elles puissent agir en tant que catégorie professionnelle, que les aides à domicile se reconnaissent elles-mêmes comme une catégorie professionnelle bien définie, ce qui est le premier pas vers l’accès à de nouveaux droits. »
Une seule appellation va permettre, par exemple d’enlever de la liste : aide-ménagère, femme de ménage, appellations encore largement utilisées et qui confèrent à ce métier une image de relégation. Combien d’usagers parlent-ils encore de « la bonne » quand ils évoquent la personne qui vient les aider chez eux ?
De façon pratico-pratique, cette décision inscrite dans la loi sur le Bien-vieillir, permettra également de faciliter le travail quotidien en donnant aux aides à domicile un accès garanti aux équipements de protection dans les pharmacies puisque ces dernières n’en délivraient jusque-là, qu’aux infirmières et aux aides-soignantes ; pour les aides à domicile– s’en procurer a ressemblé à un parcours du combattant lors de la crise sanitaire.
La mise en place de cette carte professionnelle, dès la parution de son décret d’application, sera effective grâce à des financements dédiés, via la Caisse Nationale Solidarité Autonomie.
Une carte d’identité professionnelle numérique (CPS)dédiée au secteur de la santé et du médicosocial encadrée par la loi : Ma santé 2022.
Dans le même mouvement, qui a vu les politiques publiques de la santé, se rapprocher du secteur médicosocial, la digitalisation des services d’aide à domicile se retrouve au cœur d’une transformation numérique élargie au médicosocial, ceci dans le cadre d’un vaste programme national « Ma santé 2002 ».
L’objectif principal est de remettre l’usager au centre de son parcours de santé en faisant en sorte que les informations qui sont autour de lui circulent, grâce à une interopérabilité avec le médicosocial. Pour cela chaque service à domicile devra être équipé d’un dossier Usager Informatisé (DUI) conforme.
Au bout de la chaîne les aides à domicile qui au fil du temps, sont appelées à devenir, par cette loi, de véritables professionnelles de santé, et considérées comme telles dans l’ensemble de l’écosystème …
Le 1er marquage étant leur inscription au Répertoire Partagé des Professionnels de Santé (RPPS).
Beaucoup de questions se posent mais le processus est engagé et irréversible. Comment épouser ce virage numérique en induisant les changements nécessaires dans toute l’organisation ? Comment on est à l’aise sur tous les postes de travail pour devenir acteurs de cette transformation numérique ? Comment faire comprendre aux membres d’un SAAD qu’il est utile et pertinent d’envoyer le projet personnalisé au médecin traitant, à l’ensemble du cercle de soins ? Comment devenir acteur du parcours de l’usager en tant que professionnel ? Qu’est-ce que je transmets, qu’est-ce que je ne transmets pas ? Que vont faire les Responsables de Secteur ? Que vont faire les aides à domicile ?
Le métier se transforme en un vrai métier de la coordination entre tous les acteurs : il s’agira de faciliter les usages pour que les envois de mails, via une messagerie sécurisée pour le remplissage des Dossiers médicaux partagés (DMP) entrent dans les pratiques et deviennent à terme un réflexe. Le partage d’information est un plus pour toute la chaine, par exemple pour une sortie d’hôpital le SAAD aura toutes les informations, en temps réel dans le DUI rempli par l’hôpital et adressé au service.
Des usagers qui transforment aussi leurs comportement en accédant au numérique et par conséquent leur relation avec les aides à domicile et l’image qu’ils en ont.
Un autre aspect, moins direct, des nouvelles technologies dans le travail, est celui des innovations technologiques liées à l’accompagnement au domicile des usagers : notamment la domotique, la téléassistance, l’accès aux services publics via les plateforme numériques, l’accès à internet : par exemple pour le e.commerce, ou la communication avec l’entourage proche à l’aide de tablettes mais aussi la télémédecine. Tous ces nouveaux usages contribuent à façonner autrement la vie quotidienne des personnes âgées et des personnes en situation de handicap, ils transforment également le logement par tous les équipements destinés à améliorer l’autonomie et la sécurité des personnes.
Plusieurs études récentes2 auprès des usagers à leur domicile, pendant et après le confinement permettent de donner un éclairage sur ces transformations en émergence. Leurs récits nous renseignent sur la place, distincte, que chaque aide à domicile joue dans l’accompagnement de leur vie quotidienne.
« Mon aide à domicile, qui vient pour m’aider pour les courses et le ménage, jamais, je ne lui aurais demandé de m’accompagner chez le médecin, s’il n’y avait pas eu le confinement ».
« Ça ne m’intéressait pas d’apprendre à utiliser l’ordinateur. Maintenant c’est autre chose, c’est Noémie, qui vient quand même à la maison pour les repas, qui m’a aidée à ouvrir la messagerie. C’est devenu utile ! ».
Les savoirs-être professionnels des aides à domicile en rapport avec l’accompagnement à la téléconsultation ont été reconnus par les bénéficiaires eux-mêmes et notamment le sens de l’adaptation. Cette compétence mise en œuvre dans toutes les tâches depuis fort longtemps, est reconnue à l’occasion de la mise en place de la téléconsultation où les usagers témoignent d’un changement de regard sur leur aide à domicile.
« Elle a su bien me rassurer, elle est restée attentive pendant la téléconsultation, c’est-à dire que j’avais peur que le médecin me donne une mauvaise nouvelle et ne pas savoir quoi faire si j’étais seule »
« Pour mieux positionner l’écran de l’ordinateur en vue de la téléconsultation) il a fallu déplacer le canapé… tant pis pour le ménage cette semaine, on va voir si on peut ajouter une heure la semaine prochaine ».
L’utilisation du numérique et des nouvelles technologies va agir sur la transformation de la relation aidant-aidé par un nouveau langage producteur d’autonomie et de valorisation pour les deux parties. L’attention accordée aux bénéficiaires est un des enjeux majeurs de ces métiers pour l’autonomie des personnes, et réciproquement, cette reconnaissance de la valeur du travail par l’usager est un point crucial pour la valorisation de l’aide à domicile et un changement d’image et une nouvelle perception du métier. Les groupes d’analyse de pratiques professionnelles (GAPP) organisés par le GIPSAP montrent à quel point la non-reconnaissance de ce qui est fait par les aides à domicile, et leur relégation aux tâches dites serviles, en premier lieu par les bénéficiaires eux-mêmes est une source de souffrance au travail, et de ressentiment. A l’inverse
L’accompagnement des aides à domicile et des services va être significatif pour la transformation du métier et de son image et pour rendre le secteur attractif aux nouvelles générations.
Il faut sortir des aprioris quant au niveau des intervenants de bas niveau de qualification pour réussir cette mutation, d’autant plus qu’on peut compter sur le renouvellement des générations qui sont beaucoup plus à l’aise avec le digital, que les générations actuelles, qui sur ces métiers ont souvent 60 ans et plus. De la même façon on peut « affirmer que l’âge n’est pas unfrein à l’usage des nouvelles technologies et que sous certaines conditions elles peuvent même servir de catalyseur pour promouvoir les capacités des personnes ».3
Pour décliner cette vision prospective, au niveau local, voilà deux ans que le GIPSAP et le département se sont engagés dans la structuration de la filière, à la fois en accompagnant les services d’aide et d’accompagnement à domicile (SAAD) autorisés par le département dans leur organisation interne vers la transformation numérique, mais aussi en proposant des GAPP animés par des psychologues , pour les aides à domicile; et en ouvrant un numéro vert accessible gratuitement pour que ces dernières puissent prendre la parole, de façon spontanée et en toute confidentialité.
Toutes ces actions produisent des résultats positifs et nous confirment que c’est d’abord la reconnaissance par l’usager qui produira le plus d’effet sur une autre vision du métier, puisque c’est à son domicile que se fait la production du service et selon sa propre vision. En même temps, c’est par leur présence et la relation de confiance qu’elles instaurent au domicile, que les aides à domicile auront un rôle majeur à jouer dans une nouvelle communication avec les usagers. Les équiper pour avoir une parole sur leur travail et un lieu permanent pour pouvoir le faire, est un élément essentiel dans ce processus de transformation.
1 Déclaration de la Sénatrice Cathy Apourceau-Poly lors de la séance du 9 novembre 2021
2 Evolution du métier d’aide à domicile vers le numérique en santé. Une étude exploratoire à travers l’expérience des bénéficiaires. Elisa Chanial. Management et Avenir Santé 2021/1-Management Prospective Editions.
3 Rapport Aquino-Bourquin juin 2019- Les innovations numériques et technologiques dans les établissements et services pour personnes âgées.
La Karavan Sak i aid, un outil au service de la santé des proches aidants !
Dans la continuité des actions menées par la plateforme de soutien et d’accompagnement des Aidants qu’est le GIPSAP, la Karavan Sak iaid a été créée. Il s’agit d’un dispositif itinérant de proximité, accessible à tous gratuitement, pour rencontrer le plus grand nombre d’aidants.
Les informations sur toutes les aides existantes, les services et les structures adaptés aux besoins des aidants et de leurs proches seront mises à la disposition du public à bord de la Karavan.
La Karavan est aménagée pour permettre aux aidants de partager leur vécu et sillonnera les 24 communes de l’île pour aller à la rencontre des aidants. Cette action est financée à hauteur de 65 000 € par le Département à travers les financements de la conférence des financeurs.
À travers la Karavan Sakiaid, le GIPSAP et le Département visent à :
assurer un espace bienveillant aux aidants, où ils seront écoutés, compris et épaulés ;
informer les aidants sur les aides existantes pour eux- mêmes et leurs proches ;
orienter les aidants vers les services et les structures du territoire.
Le Département de La Réunion, au côté des aidants et de leurs proches
À La Réunion, plus de 50 000 personnes apportent une aide quotidienne à un proche dépendant ou en situation de handicap. C’est un engagement de cœur qu’il est essentiel de reconnaître, de saluer, mais aussi d’accompagner compte tenu des exigences liées à la dépendance ou au handicap.
Depuis plusieurs années maintenant, le Département s’efforce de donner aux proches aidants la reconnaissance mais aussi l’accompagnement qu’ils méritent à travers la création du GIP Service à la personne. En près de 10 ans, cette structure a permis de mettre en lumière cet engagement, mais aussi de créer des outils d’accompagnement des proches aidants, notamment le café des aidants, le répit-repos, les activités de bien-être ou encore les séjours Grand’R.
Malgré tout, trop de proches aidants ne connaissent pas le GIP SAP et tous les outils d’accompagnement proposés. Aussi, dans la démarche « d’aller vers » impulsée par la Collectivité départementale dans le cadre de ce mandat, le GIP SAP a créé la Karavan Sakiaid qui ira à la rencontre des Réunionnais partout sur l’île. Chacun y trouvera toutes les informations utiles sur la perte d’autonomie, les solutions de proximité pour les aidants, mais aussi un accompagnement individuel permettant de bénéficier des actions du GIP SAP.
À travers cette caravane, le Département et le GIP SAP concrétisent leur volonté d’inscrire la solidarité dans l’innovation sociale, avec davantage de proximité, d’identité et une fermé volonté de bien travailler ensemble.
Cyrille Melchior, Président du Conseil Départemental
Vous souffrez d’une pathologie « du cerveau » ? Le Zourit-Santé accompagne des patients qui souffrent d’une maladie “du cerveau” : maladie neurodégénérative (comme la maladie d’Alzheimer ou la maladie de Parkinson) ou une lésion cérébrale acquise (comme l’AVC ou le traumatisme crânien). Il accompagne également les aidants ainsi que les parents d’enfants en situation de handicap.
Le Zourit-Santé regroupe 4 associations qui œuvrent pour la santé sur le territoire de La Réunion depuis plus de 15 ans. Il est composé du Collectif AVEC, de MND&Co, de France AVC Réunion et de l’AFTC-M OI. L’équipe du Zourit-Santé est constituée de neuropsychologues, ergothérapeutes, animateurs, tous spécialisés dans les pathologies du cerveau.
Le Zourit-Santé vous propose des ateliers gratuits, toute l’année et sur toute l’île. Au programme : échange, partage, approfondissement de vos connaissances, remédiation cognitive et activités artistiques.
Pour cette nouvelle année, l’équipe du GIPSAP ainsi que ces partenaires vous proposent une programmation 2024 autour de la santé des aidants.
Au programme des activités à la fois collectives et individuelles autour du bien-être, de la prévention santé, de l’apprentissage de méthodes et de solutions pour prendre soin de soi et ainsi mieux accompagner son aidé.
” Je suis aidant, et j’aimerais échanger sur mon vécu avec d’autres personnes qui me comprennent ”
Inscrivez-vous aux différents Cafés des aidants dans les villes suivantes :Saint-Paul, Saint-Pierre, La Possession, Petite-Ile, Plaine-des-Palmistes, Tampon, Sainte-Marie, Saint-Denis, Saint-Benoît, Etang-Salé, Saint-André, Sainte-Suzanne, Bras-Panon, Saint-Joseph, Le Port
“Je suis aidant et je voudrais le temps d’une journée être sensibilisé sur les pathologies qui peuvent me concerner moi ou mon aidé. Et profiter d’un temps de détente pour me ressourcer et recharger mes batteries. ”
Les Matinées Santé sont des temps d’échanges et de prévention autour de l’impact du statut de proche aidant sur sa propre santé.
La matinée santé se décompose en deux temps :
Un temps pour parler de sa santé : vous pouvez échanger autour d’un thème de santé public et ainsi acquérir des connaissances et des pratiques, afin de préserver le plus longtemps possible votre capital santé et assumer au mieux votre rôle d’aidant au quotidien.
Une activité physique ou de bien être : une initiation à une activité physique ou de bien être vous est proposé.
” Mon proche fait régulièrement des malaises ou peut potentiellement s’étouffer, se brûler, faire une chute dans la rue ou à la maison… En tant qu’aidant je voudrais en cas de besoin assurer les gestes de premiers secours ” Le GIPSAP vous propose des journées d’initiation aux gestes de premiers secours afin de vous permettre d’acquérir certaines connaissances et techniques utiles pour apporter les premiers soins dans une situation d’urgence.
“Je suis aidant et je voudrais obtenir des conseils utiles sur les gestes et postures à adopter au quotidienà la fois pour mon aidé et mais aussi pour préserver ma santé physique ”
Les thèmes proposés lors de ces ateliers :
Faire les bons gestes sans se faire mal
La manutention pour aider une personne à sortir d’un lit
Comment relever la personne d’un fauteuil, d’une chaise.
” Je suis aidant et je voudrais prendre soin de ma santé mais je ne sais pas comment ni vers qui me tourner ”
Le GIPSAP vous propose de venir à la rencontre de notre Infirmière Diplômée d’Etat afin de faire une évaluation de votre santé.
Il s’agit d’un entretien d’ 1 heure sur rendez-vous.
Vous pourrez y bénéficier d’une écoute, de prises de paramètres (tension artérielle, glycémie, poids…) et de conseils par un professionnel de la santé.
Pour les aidants, une journée complète consacrée au bien-être sur le site de la Kaz Grand’R à l’Entre-Deux autour d’activités comme : la réflexologie, la sophrologie, le yoga, l’estime de soi, l’art-thérapie
” Je suis aidant, et je voudrais profiter des bienfaits thérapeutiques et nutritifs à travers des ateliers culinaires ludiques ”
Vous serez accompagnés deLaurent PAYET, Enseignant en diététique et nutrition, en anatomie physiologie et en gymnastique santé et Consultant en rééquilibrage alimentaire.
Message à l’intention de l’ensemble des abonné.e.s de notre page Facebook La Réunion des aidants
Nous vous informons qu’une maintenance technique est actuellement en cours sur cette page Facebook, entrainant donc une pause TEMPORAIRE des activités (publication, story, etc..).
Notre site internet La Réunion des aidants est à votre disposition pour continuer à suivre toute l’actualité du GIPSAP Réunion ainsi que le N°Vert 0 800 530 002 pour toutes demandes d’informations.
En France, 9,3 millions de personnes soutiennent au quotidien un proche en perte d’autonomie ou en situation de handicap. Ces aidants souffrent généralement d’isolement, d’épuisement et d’un manque de reconnaissance. Le 6 octobre 2023, Mme Aurore Bergé, ministre des Solidarités et des Familles, et Mme Fadila Khattabi, ministre déléguée aux Personnes handicapées, ont présenté la nouvelle stratégie nationale de mobilisation et de soutien 2023-2027pour les aidants et signé avec les entreprises et associations une charte d’engagement pour les proches aidants.
L’une des mesures principales de ce plan est la création d’ un service public départemental d’autonomie, un guichet unique physique visant à faciliter la vie et les démarches des aidants. Une autre mesure consiste à créer 6 000 places de répit supplémentaires d’ici à 2027, permettant d’atteindre 40 000 places de répit pour les personnes âgées et handicapées.
Toutefois, lors de votre intervention, vous n’avez pas évoqué la situation dans les Outre-Mer. Aussi, je me permets de vous poser un certain nombre de questions.
A la Réunion, on compte un peu plus de 50 000 aidants. Ces mesures vont-elles s’appliquer dans mon département ? Comment allez-vous les décliner ? Avez-vous tenu compte de nos spécificités comme le vieillissement de la population, la vie chère et un niveau de vie inférieur à celui de l’hexagone ? Des entreprises de la Réunion ont-elles été approchées pour la charte d’engagement? Si oui quelles sont-elles ?
En France, 8 millions de personnes accompagnent et soutiennent un parent, un enfant ou un proche âgé, malade ou en situation de handicap dans l’accomplissement des actes essentiels de la vie courante. A La Réunion, parmi les 50 000 aidants estimés qui réalisent ce geste de solidarité, voici celles qui ont eu le courage d’ouvrir leur coeur en chanson
Edwige aidante de Jordan, son beau-frèreGisèle aidante de son procheMarie-André aidante de Lydie, sa mèreMichèle aidante de Pierrette, sa mère
Une chanson pour rappeler l’importance de prendre soin de soi pour mieux prendre soin de l’autre
La chanson “Avec l’amour” naît à Sainte-Suzanne. Ce jour-là, Stéphanie Thazar tient un atelier d’écriture et de composition de chanson qu’elle mène dans le cadre de son activité “La Méthode Stéph”. Sont présentes à cet atelier un groupe de quatre femmes, qui ne se doutent que par la musique et le chant, ce sont des mots, tels des pansements qui seront posés sur une réalité trop souvent difficile à vivre à quotidien.
Cette réalité c’est celle d’un proche aidant.e.
OUT’ FRAGILITÉ OU LA PA DEMANDÉ ASSIZ’ À CÔTÉ D’TOUÉ, CA MÊME MON FIERTÉ
Extrait parole chanson “Avec l’amour”
Nul n’est préparé à la survenue d’un accident, d’une maladie ou d’un handicap qui va affaiblir son proche. Y faire face se vit généralement dans l’urgence. La priorité est donnée au proche qui voit ou verra ses capacités physiques et mentales diminuées avec le temps. Pour un aidant, tout le reste paraît soudain accessoire.
DES FOIS MI RAL MON CORPS, MA BESOIN D’RÉCONFORT POU TIEMBO MON SANTÉ
Extrait parole chanson “Avec l’amour”
On ne naît pas aidant, on le devient. Parfois nous pouvons compter sur l’aide de notre entourage, mais très souvent les chiffres nous montrent que ce rôle est assumé seul, sans relais ni soutien autour de soi.
L’accompagnement d’un proche se définit au fil des jours, des semaines, des années. Le risque pour l’aidant est que ce qui est mis en place dans les premiers moments devienne la norme de la nouvelle vie qui commence. Il s’installe dans la mission de seul responsable de l’aide à apporter à son proche. Or, un trop grand investissement l’expose à l’oubli de soi et donc à des problèmes de santé, au surmenage pouvant conduire à la dépression, à l’isolement social voire au licenciement.
Il est indispensable d’aider les proches aidants à se reconnaitre comme tels en étant attentifs à certains signaux d’alerte, tels que la fatigue, la culpabilité, la colère, le sentiment d’injustice.
Chez les Thazar, être aidant c’est une affaire de famille
Stéphanie Thazar est une artiste complète. Mais c’est en discutant avec elle que l’on apprend que sa mère fait partie du groupe d’aidantes qui interprètent la chanson. Son implication non seulement en tant qu’artiste engagée mais aussi en tant que fille d’aidante prend alors tout son sens dans ce projet solidaire.
C’est grâce à son amour pour la musique qu’elle parvient à libérer des émotions, mettre des paroles sur des maux, ouvrir des coeurs, soulager des peines. Nos quatre aidantes ont pu grâce à ce projet trouver du réconfort auprès d’autres aidantes, reprendre confiance en elles et redonner du sens à ce rôle qu’elles assument pour un proche qu’elles aiment. Alors quoi de plus logique que de lui proposer d’être la marraine de cette 14ème édition de la Journée Nationale de tout’ SAK I AID ? (Elle a évidemment accepté).
Un partenariat entre le CCAS de Sainte-Suzanne et le GIP SAP Réunion
Depuis sa création en 2010, l’ADN du GIP SAP Réunion est marqué par cette volonté constante de valoriser toutes celles et tout ceux qui de près ou de loin soutiennent et accompagnent les aidants à La Réunion. La réussite de ces grands défis que sont la sortie de l’isolement et le répit des aidants ne peut se faire que par un effort collectif. Dès que possible nous ne manquons pas de saluer, d’encourager et de soutenir les actions innovantes en faveur des aidant.e.s lorsqu’elles sont disponibles sur le territoire. Alors c’est avec beaucoup de fierté que le GIP SAP Réunion a porté avec le CCAS de Sainte-Suzanne ce projet innovant qui met en lumière ces héros et héroines de l’ombre.
Atelier pour les aidants animés par Prisca JAURÈS à l’Espace Répit-Repos de Sainte-Suzanne
Le rendu est tout simplement magnifique ! Cette chanson parle directement aux proches aidants, quel que soit le milieu social, l’âge des personnes qui vont entendre cette chanson. Ce titre pourra plaire à tout le monde. Cette chanson des aidants est bien la preuve de nos héros et héroines du quotidien ne portent pas des caps mais sont capables de bien des choses.
Prisca JAURÈS, Référente des proches aidants à l’Espace Répit-Repos de Sainte-Suzanne
Vous êtes aidant.e, un professionnel ou une structure associative, même une personne lambda ? Qu’importe, vous pouvez toutes et tous promouvoir cette Journée Nationale des Aidants ! Quand il s’agit d’aider les aidants à prendre soin d’eux, nous avons toutes et tous un rôle à jouer. Promouvoir cette journée c’est orienter les futurs aidants et leur entourage vers des solutions et des conseils dans l’accompagnement d’une personne en perte d’autonomie.
Pour vous aider, le GIP SAP met à votre disposition un kit de communication pour que vous puissiez mobiliser et inviter tout votre entourage à cette belle journée du 6 octobre.
La Journée Nationale des Aidants_Sakiaid 2023, c’est quoi ?
Ce format est destiné à tout public, à la fois aux professionnels de la santé, du social et médico-social, aux institutions publiques (CCAS, Mairie, etc..), aux associations, les exposants et les particuliers. Installée sur des lieux avec un fort passage, elle vous permettra d’interpeler et de sensibiliser votre public sur la question des aidants, qui ont encore du mal à se reconnaitre en tant que tel et ainsi leur donner les informations utiles pour engager une prise de contact avec les services du GIP-SAP.
Pour les exposants à la fois Information et Bien-être qui seront présents lors de la journée, vous pouvez informer votre communauté de votre participation à la Journée nationale des Aidants
Le vendredi 6 octobre 2023, on célèbrera la 14ème édition de la Journée Nationale des Aidants sur le site du Champ de Foires de Bras-Panon, de 8h à 17h. Pour cette nouvelle édition, la Journée Nationale de tout’ sakiaid sera placée sous le signe de la solidarité, qui lie les aidants à leurs aidés. Sans oublier la solidarité qui s’étend à toutes celles et tous ceux (famille , ami.e.s, voisins, collègues, les aides à domiciles, les professionnels de la santé, du social, ou encore du médico-social, ..) qui accompagnent, soutiennent et soulagent les aidants dans leur rôle trop souvent pénible lorsqu’il est assumé seul.e.
Une 14ème édition pour se soucier de la santé et du bien-être des aidants
Le rôle d’aidant implique de la disponibilité et des efforts ainsi que parfois un investissement financier. Ces évolutions font donc peser des exigences importantes, souvent désignées par le terme « fardeau » sur les aidants.
Au-delà des complications directes, un autre facteur affecte sérieusement le bien-être et la santé des aidants : le renoncement à leurs propres soins. En effet, selon l’Observatoire sociétal des cancers « l’aidant a souvent tendance à ne pas s’occuper de lui-même, par manque de temps, ou parce qu’il considère que ce n’est pas la priorité. »
L’accompagnement peut faire apparaitre des problèmes de santé chez des personnes qui n’en n’avaient pas avant, et chez les aidants déjà malades, aggraver leur pathologie, voire faire apparaitre de nouveaux problèmes de santé.
Cette année, Stéphanie THAZAR sera la marraine de notre belle journée des aidants. Personnellement touchée par la problématique des aidants, cette artiste réunionnaise accomplie a mis ses talents de chanteuse et de coach musicale dans un projet de musicothérapie avec un groupe d’aidantes. De ce beau moment de partage et d’émotion est né “Avec l’Amour”, une très belle chanson qui sera interprétée sur scène lors de la journée.
On ne le présente plus, vous le connaissez à présent. Pour cette nouvelle édition, Maroni sera à nouveau sur scène et auprès du public pour mettre l’ambiance !
Une journée pour sensibiliser
La programmation a été élaborée autour du bien-être et de la santé des aidants pour leur faire prendre conscience de la nécessité d’être en bonne santé soi-même pour mieux accompagner un proche. Aussi, de nombreux stands d’ateliers bien-être et de prévention santé seront proposés au public. Sans oublier les stands d’informations pour vous écouter, vous conseiller et vous orienter selon vos besoin.
Les aidants sur scène !
Cette journée a aussi pour objectif de saluer le courage des aidants, ces acteurs dont la fragilité est trop souvent silencieuse. C’est au travers de deux beaux projets que nous sortons de l’ombre ces réalités d’aidants pour vous les présenter sur scène.
“Pou momon, à tout moment“, une pièce de théâtre pour raconter la vie des aidants
Ecrite et interprétée par Maroni et Micheline PICOT, venez découvrir au travers de 3 sketchs, trois portraits de vie de ces femmes et de ces hommes pour lesquels le maintien à domicile d’une personne en perte d’autonomie est rythmé par des hauts et des bas. Chaque représentation sera suivi d’un temps de débat avec le public.
“Avec l’Amour“, la chanson des aidantes
C’est avec le cœur en émoi et les oreilles qui pétillent que les Aidants-Familiaux de la ville de Sainte- Suzanne composent leur chanson. Réalisée avec la complicité de Stéphanie Thazar qui, d’une oreille experte a su rendre à ce titre toute la sincérité et la tendresse qui est due à ces acteurs du quotidien encore trop peu connus dans notre société. Venez l’écouter et la chanter avec nous lors de la Journée du 6 octobre à Bras-Panon.
A l’occasion du repas, nous vous invitons à ramener votre pique-nique. Un espace aménagé de tables et de chaises sera mis à votre disposition.
L’Ambian’s Sak i aid
L’animation musicale, avec des artistes péi est devenue un temps incontournable de la journée pour célébrer tout’ sak i aid. Pour assurer une ambiance aux couleurs locales, Stéphanie THAZAR, Lindigo, Séga’El, Médérice, Cédric Analyse, Emmanuelle IVARA, Kaloubadya (Benjamin) et un artiste surprise feront le déplacement pour faire danser les proches aidants et leurs aidés sur les plus gros tubes de la musique péi.
Pour en savoir plus sur cette journée, contactez-nous par mail à l’adresse suivante : contact@gipsap.re ou par téléphone au 0 800 530 002. Pour suivre toute l’actualité de cette Journée Nationale des Aidants aux couleurs péi, suivez-nous sur notre page Facebook : @lareuniondesaidants
KIT DE COMMUNICATION DE LA JOURNÉE NATIONALE DES AIDANTS 2023 – Sak i aid BIENTÔT DISPONIBLE
Pour ce deuxième semestre, nous vous proposons une programmation toujours aussi riche en activités ludiques et enrichissantes à la fois pour vous et votre aidé, et qui saura répondre à vos besoins du quotidien.
Voici un aperçu de la programmation de JUILLET à DECEMBRE avec des incontournables mais aussi des nouveautés :
” Je suis aidant, et j’aimerais échanger sur mon vécu avec d’autres personnes qui me comprennent ”
Inscrivez-vous aux différents Cafés des aidants dans les villes suivantes :Saint-Paul, Plaine-des-Cafres, La Possession, Entre-Deux, Petite-Ile, Plaine-des-Palmistes, Tampon, Sainte-Marie, Saint-Denis, Saint-Benoît, Etang-Salé, Saint-André, Sainte-Suzanne, Bras-Panon
“Je suis aidant et je voudrais me former sur la pathologie de mon proche pour mieux l’accompagner ”
Ces formations sont proposées par Cédric & Brunella Diapason & Co . Les thèmes de cette nouvelle saison : ▪ Droits des aidants, La nutrition : les bases de l’équilibre alimentaire et la pratique ▪ Communication gestuelle associée à la parole, ▪ Pilates : les troubles musculosquelettiques, le dos et la relaxation
” Je suis aidant, je m’occupe d’un proche et je voudrais en savoir plus sur les droits, les aides disponibles pour me soutenir dans mon rôle auprès de mon aidé “ La Karavan Sak i aid sillonera toute l’île pour venir à votre rencontre et vous apporter toutes les informations et solutions adaptées à vos besoins:La Plaine-des-Palmistes, Saint-Benoît, Sainte-Suzanne, Bras-Panon
“Je suis aidant et je voudrais obtenir des conseils utiles à la fois pour mon aidé et moi à appliquer au quotidien ”
Les thèmes proposés lors des ateliers : ▪Gym douce posturale sur chaise, ▪Ateliers créatifs, ▪Initiations aux gestes de premier secours, ▪Phytothérapie, ▪Aromathérapie
” Je suis aidant et je voudrais profiter de moments de répit et de repos dans un cadre idéal pour souffler et reprendre des forces “
Un moment de détente juste après le Café des aidants ! L’atelier de relaxation sera consacré au yoga sur le site de la Kaz Grand’R à l’Entre-Deux. Vous serez accompagnés de Clémence RIPAULT, Professeure de yoga
Pour les aidants, une journée complète consacrée au bien-être sur le site de la Kaz Grand’R à l’Entre-Deux autour d’activités comme : la réflexologie, la sophrologie, le yoga, l’estime de soi, l’art-thérapie
” Je suis aidant, et je voudrais profiter des bienfaits thérapeutiques et nutritifs à travers des ateliers culinaires ludiques ”
Vous serez accompagnés deLaurent PAYET, Enseignant en diététique et nutrition, en anatomie physiologie et en gymnastique santé et Consultant en rééquilibrage alimentaire.
Qu’est-ce qu’une activité de service à la personne ?
Un métier au service des autres
L’aide à domicile a pour objectif d’accomplir un travail matériel, moral et social.
Son rôle est de faciliter la vie quotidienne en assurant une aide régulière pour les tâches de la vie de tous les jours. Elle contribue ainsi à la qualité de vie de la personne en tenant compte des difficultés liées à l’âge, à la maladie, au mode de vie pour permettre à la personne d’être actrice de son projet.
Comment faire appel à un salarié à domicile ?
Il existe deux possibilités pour embaucher un employé spécialisé dans le service à la personne : l’emploi direct ou le recours à un organisme mandataire. Chacune de ces deux alternatives implique des démarches différentes.
Le service prestataire
Avec le mode prestataire, c’est la société (le prestataire) à qui vous vous adressez qui emploie l’intervenant à domicile. Celle-ci assure l’intégralité de cette fonction et s’engage à vous proposer du personnel compétent et adapté à vos besoins et vos attentes. Les prestations vous sont facturées directement. Il suffit de payer la facture en espèces, en chèque bancaire ou en chèque emploi service (Cesu préfinancé).
L’intervenant à domicile est de son côté employé par le service prestataire et payé par ses soins. L’entreprise s’occupe en outre de tous les détails administratifs et légaux. En tant que particulier, vous n’avez rien à faire. Vous êtes néanmoins lié au prestataire par un contrat de prestation qui précise les modalités d’intervention du service d’aide à domicile et ses coûts.
Le service mandataire
Dans le cas du mode mandataire, c’est le bénéficiaire de la prestation qui emploie l’intervenant à domicile. Néanmoins, il passe par une société intermédiaire pour déléguer toutes les formalités administratives ainsi que les déclarations sociales et fiscales liées à l’emploi. C’est également à cette entreprise de présenter du personnel compétent et ayant le profil adapté. Le particulier ne se charge pas de cette partie.
La personne en situation de handicap, la personne âgée ou en sortie d’hospitalisation peut demander des conseils à la société ou l’association pour exercer au mieux sa fonction d’employeur. Tous deux sont liés par un contrat de mandat. L’auxiliaire de vie ou l’aide à domicile est payé par le particulier directement et dispose d’un contrat de travail.
Télécharger la plaquette de présentation “Les Services à la personne”
Après une précédente édition très appréciée par les gramounes de La Réunion, la Caravane du Bel Age revient à votre rencontre !
Le GIP SAP se mobilise aux côtés des CCAS, l’UDCCAS (Union Départementale des Centres Communaux d’Action Sociale), l’ARS et le Département de La Réunion pour faire de cette caravane du bel âge un outil de prévention et d’action pour agir contre l’isolement des personnes âgées.
Les risques de repli sur soi et d’isolement relationnel augmentent considérablement avec l’avancée en âge et la perte d’autonomie. Ainsi, le maintien des liens sociaux devient une priorité si l’on veut permettre à nos gramounes de bien vieillir sans subir les conséquences liées à la perte d’autonomie.
En France, plus de 8 millions d’aidants se dévouent pour apporter du soutien à un proche (un enfant, un parent, un conjoint, un ami, un voisin) en perte d’autonomie en raison : d’un handicap, d’un accident, d’une maladie et/ou de l’avancée dans l’âge. Le proche aidant accompagne de manière régulière et fréquente la personne aidée dans les actes essentiels de la vie quotidienne : se nourrir, se laver, s’habiller, se déplacer, aider aux soins et à la toilette, assurer les transferts. D’autres tâches rythment également le quotidien des proches aidants : apporter un soutien moral, aider aux démarches administratives, accompagner aux rendez-vous, gérer les traitements et la prise des médicaments, et bien plus encore ..
L’épuisement chez les proches aidants : des signes qui doivent alerter
Angoisse, anxiété, dépression, perte des centres d’intérêts et de plaisirs, fatigue, troubles du sommeil et/ou de l’appétit, amaigrissement, isolement social, douleurs articulaires, irritabilité, agressivité.. sont autant de signes inquiétants d’épuisement observés chez les proches aidants. Ces symptômes, s’ils ne sont pas traités peuvent avoir de lourdes conséquences sur la santé physique et psychique des proches aidants. Alors n’attendez pas d’être épuisé pour demander de l’aide.
La Karavan Saki aid, un outil au service de la santé des proches aidants !
La Karavan Sak i aid sillonnera toute l’île pour aller à la rencontre des proches aidants pour leur offrir une écoute, les informer et les orienter vers des solutions adaptées. Ils bénéficieront d’un accompagnement qui leur permettra d’assurer une prise en charge bienveillante de leur proche tout en prenant soin de leur santé, et ainsi assurer leur rôle d’aidant le plus sereinement possible.
17 mars 2023, une journée pour remercier les aides à domicile
Pour concrétiser le virage domiciliaire et rendre possible le souhait majoritaire des Réunionnais de vivre chez eux le plus longtemps possible, les aides à domicile sont un maillon essentiel de la vie quotidienne de nos concitoyens les plus fragiles.
Aujourd’hui, plus de 11 000 aides à domicile permettent aux Réunionnais âgés, en situation de handicap ou malades de continuer au quotidien à vivre chez eux dans les meilleures conditions.
Profitons de cettejournée nationale des aides à domicile pour les remercier pour leur engagement et reconnaître la place essentielle qu’ils et elles tiennent dans notre société.
Pour exercer le métier d’Aide à domicile, il faut impérativement être titulaire du DEAES spécialité “accompagnement de la vie à domicile” (Diplôme d’État d’Accompagnant éducatif et social) accessible sur concours d’entrée à partir de 18 ans. Diplôme de niveau V d’une durée de 12 à 24 mois (en formation initiale ou formation continue).
Il est également possible de préparer, en 2 ans après la classe de 3ème, un CAP assistant technique en milieu familial et collectif ou un CAPA services aux personnes et vente en espace rural.
Une année d’études supplémentaire est nécessaire pour obtenir la mention complémentaire (MC) aide à domicile. Pour y accéder, il faut être titulaire d’un CAP, du Diplôme d’État d’aide-soignant (DEAS) ou du Diplôme d’État d’auxiliaire de puériculture (DEAP).
Au niveau bac enfin, vous pouvez préparer en 3 ans après la 3ème ou en 2 ans après certains CAP un bac professionnel accompagnement, soins et services à la personne (ASSP) option à domicile.
Les personnes souhaitant se réorienter vers le métier d’aide à domicile pour personnes âgées peuvent préparer :
Le DEAES spécialité “accompagnement de la vie à domicile” (également éligible à la VAE, ainsi que finançable par le CPF)
Le titre professionnel (TP) assistant de vie aux familles
Le titre Professionnel Assistant(e) de vie dépendance
Un.e aide à domicile peut travailler dans un service d’aide et d’accompagnement à domicile autorisé par le Conseil Départemental de La Réunion.
Cliquez sur ce lien pour avoir toutes les coordonnées.
Un.e aide à domicile peut aussi travailler directement auprès de la personne qui est en perte d’autonomie. La personne en perte d’autonomie sera alors son employeur. Il faut se renseigner auprès du pôle emploi, des CCAS, des services mandataires pour connaître toutes les offres d’emploi.
➡Pour obtenir de l’info sur les étapes clés de la relation de travail pour tout public : www.particulieremploi.fr
C’est une nouvelle année qui démarre, nos partenaires ainsi que toute l’équipe du GIP SAP sommes très heureux d’être à nouveau à vos côtés pour vous accompagner et vous soutenir dans vos vies d’aidants.
Pour 2023, nous vous proposons une programmation toujours aussi riche en activités ludiques et enrichissantes à la fois pour vous et votre aidé, et qui saura répondre à vos besoins du quotidien. Cette année encore, nous serons présents sur toute l’île et toujours au plus près de chez vous !
Voici un aperçu de la programmation du premier semestre (février-juin) avec des incontournables mais aussi des nouveautés :
Atelier cuisine et nutrition
Le Café des aidants
Les formation Handicap aux côtés de l’équipe de Cédric & Brunella Diapason & Co Ca démarre avec le thème « Relation à soi, relation avec son aidé(e), relation aux autres » pour en savoir plus sur ce thème, voici la vidéo : https://fb.watch/ijJMk8_z-z/
Les Ateliers d’information et de sensibilisation :
Ateliers de relaxation : yoga
Journée bien-être : réflexologie, sophrologie, yoga, estime de soi, art-thérapie
Ces activités vous intéressent ? Alors n’hésitez plus et inscrivez-vous !
A l’occasion de la sortie du film français “Un beau matin” de Mia Hansen-Løve, le GIP SAP vous invite à un ciné/débat sur le thème “le parcours de vie d’un aidant”. Nous souhaitons sensibiliser, au travers de ce film, à la fois les aidants mais aussi le grand public sur les réalités parfois difficiles qui composent le vie de ceux qui assument au quotidien ce rôle primordial dans notre société.
Synopsis
Sandra, jeune mère qui élève seule sa fille, rend souvent visite à son père malade, Georg. Alors qu’elle s’engage avec sa famille dans un parcours du combattant pour le faire soigner, Sandra fait la rencontre de Clément, un ami perdu de vue depuis longtemps… (Source : Allociné) Durée : 1H52min
2 dates à ne pas manquer !
Deux dates et deux lieux vous sont proposés pour assister à ces séances ciné/débat.
🔴Les places sont limitées, l’inscription est donc obligatoire !
De l’écoute et des échanges pour avancer ensemble
La diffusion du film sera suivie d’un moment d’échange, pour partager son expérience, pour entendre d’autres histoires de vie, pour se laisser libre d’envisager de nouvelles options.
Pour s’inscrire, veuillez appeler le 0 800 530 002
Découvrez ce que l’équipe du GIP SAP et ses partenaires vous ont concocté pour le mois de NOVEMBRE. Dans les 4 coins de l’île, en tant qu’aidant vous pourrez participer à diverses activités telles que :
Café des aidants autour de la question « Comment conjuguer les temps de fêtes et l’accompagnement ? »
Ateliers Bien-être consacrés à la découverte des bienfaits de la tisane(présentiel)
Ateliers d’information et de sensibilisation pour vous apporter toutes les réponses sur Communication Gestuelle Associée à la Parole animé par Marion de l’équipe de Cédric & Brunella Diapason & Co (présentiel et visioconférence)
Point Ressource Aidants : ce point d’information est un lieu où chaque proche aidant peut se renseigner sur les aides auxquelles il a droit, et sur les structures qui existent à La Réunion et qui sont à leur écoute pour répondre à leurs demandes.
Matinée Bien-être consacrée à la réflexologie, la sophrologie, le yoga et l’art-thérapie
Pour participer à ces activités, n’oubliez pas de vous inscrire ! 0692 33 65 37
Découvrez ce que l’équipe du GIP SAP et ses partenaires vous ont concocté pour le mois de OCTOBRE. Dans les 4 coins de l’île, en tant qu’aidant vous pourrez participer à diverses activités telles que :
Café des aidants autour de la question «”Parlons de l’après »
Ateliers Bien-être consacrés au voyage sonore (présentiel) et sur la question ” comment préserver sa santé grâce au pilate (visioconférence)
Activités manuelles : Décoration et peinture sur verre
Ateliers d’information et de sensibilisation pour vous apporter toutes les réponses sur l’initiation à la langue des signes avec Cédric & Brunella Diapason & Co
Pour participer à ces activités, n’oubliez pas de vous inscrire ! 0692 33 65 37
Notre dispositif itinérant d’écoute, d’information et d’orientation est reparti pour sillonner les 24 communes de l’île. Objectif : Aller à la rencontre des aidants de La Réunion !
La Programmation
Salazie : mercredi 28 septembre
Saint-Philippe : mercredi 5 octobre
Le Port: samedi 8 octobre
Saint-Benoît : Mardi 4 octobre Jeudi 27 octobre Jeudi 1er décembre Samedi 3 décembre
Sainte-Suzanne : vendredi 7 octobre Mardi 18 octobre Mardi 22 novembre Mardi 13 décembre
Saint-Leu : 1er décembre
Plaine des Palmistes : Mardi 25 octobre REPORTEE Mardi 29 novembre
Découvrez ce que l’équipe du GIP SAP et ses partenaires vous ont concocté pour le mois de SEPTEMBRE. Dans les 4 coins de l’île, en tant qu’aidant vous pourrez participer à diverses activités telles que :
Café des aidants autour de la question «”Les limites du maintien à domicile : quelles autres solutions ? »
Ateliers Bien-être consacrés à comment préserver sa santé grâce au pilate
Matinées Bien-être pour s’exercer à la réflexologie, le yoga, l’art thérapie et la sophrologie
Activités manuelles : la fabrication d’attrapes rêves
Ateliers d’information et de sensibilisation pour vous apporter toutes les réponses sur 𝙡𝙚𝙨 𝙩𝙧𝙤𝙪𝙗𝙡𝙚𝙨 𝙙𝙚 𝙡’𝙤𝙧𝙖𝙡𝙞𝙩é 𝙚𝙩 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙙é𝙜𝙡𝙪𝙩𝙞𝙩𝙞𝙤𝙣 avec Cédric & Brunella Diapason & Co
Pour participer à ces activités, n’oubliez pas de vous inscrire ! 0692 33 65 37
Le jeudi 6 octobre 2022, on célèbrera la 13ème édition de la Journée Nationale des Aidants sur le site des Grands Kiosques à la Plaine des Cafres de 8H à 17h. Se déroulant cette fois-ci sur une journée, la Journée Nationale des Aidants sera placée sous le signe de la convivialité et du partage.
Une 13ème édition qui rime avec positivité
Cette année, les proches aidants ainsi que le grand public se donneront rendez-vous sur le site des Grands Kiosques. C’est sur ce lieu emblématique des hauts, connu pour accueillir des manifestations d’envergure, que nous y avons installé 3 villages :
Village d’informations et de conférences
composé de professionnels des différents dispositifs d’aides pour conseiller les aidants sur comment mieux vivre leur quotidien. (Kiosque 1)
Village Bien-être
proposant des activités de détente et de repos (yoga, sophrologie, réflexologie, socio-esthétique, etc..) (Kiosque 2)
Un Village « Savoir-faire péi »
pour promouvoir les richesses artisanales de l’île. (Kiosque 3)
En tant qu’animateur de la journée nous avons choisi une personnalité déjà bien connue et appréciée des proches aidants : Maroni !
Une journée pour lier l’utile à l’agréable
Aidants des O, Aidants des bas : 5 parcours de vie inspirants
Nous sommes allés à la rencontre de 5 aidants, répartis dans le Nord et le Sud de l’île. Nous avons pu les filmer dans leur quotidien d’aidant, un quotidien rythmé par des hauts et des bas, des moments de doute mais aussi de joie et d’amour. Ces 5 parcours de vie seront diffusés lors de cette journée et vous pourrez échanger lors de conférences animées par des experts ainsi que les aidants du reportage sur les nombreuses thématiques abordées dans les vidéos.
Pic niquer chemin volcan
A l’occasion du repas, nous sommes dans les hauts et sur la route du chemin volcan alors quoi de mieux qu’un pique-nique, ramène zot marmite !
L’Ambian’s Sak i aid
Cette journée qui se veut sous le signe de la positivité ne pouvait être complète sans une animation musicale. Pour assurer une ambiance aux couleurs locales, Missty, Médérice et Clara, Emmanuelle IVARA, le groupe OUSANOUSAVA, Groupe Etincel Maloya , que des belles voix de la scène péi feront le déplacement pour crazer un séga avec les proches aidants et leurs aidés.
Pour vous inscrire à cette journée, contactez-nous par mail à l’adresse suivante : contact@gipsap.re ou par téléphone au 0 800 530 002. Pour suivre toute l’actualité de cette Journée Nationale des Aidants aux couleurs péi, suivez-nous sur notre page Facebook : @lareuniondesaidants
Découvrez ce que l’équipe du GIP SAP et ses partenaires vous ont concocté pour le mois d’AOUT. Dans les 4 coins de l’île, en tant qu’aidant vous pourrez participer à diverses activités telles que :
Café des aidants autour de la question « Comment trouver sa place quand les rôles parfois s’inversent? »
Ateliers Bien-être consacrés à méditation en pleine conscience
Matinées Bien-être pour s’exercer à la réflexologie, le yoga, l’art thérapie et la sophrologie
Activités manuelles : serviettage
Ateliers d’information et de sensibilisation pour vous apporter toutes les réponses sur 𝙡𝙚𝙨 𝙩𝙧𝙤𝙪𝙗𝙡𝙚𝙨 𝙙𝙚 𝙡’𝙤𝙧𝙖𝙡𝙞𝙩é 𝙚𝙩 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙙é𝙜𝙡𝙪𝙩𝙞𝙩𝙞𝙤𝙣 avec Cédric & Brunella Diapason & Co
Pour participer à ces activités, n’oubliez pas de vous inscrire ! 0692 33 65 37
Découvrez la programmation complète dans les secteurs Nord, Sud, Est et Ouest avec l’ensemble des ateliers et des formations proposés par le GIPSAP pour la période de juillet à décembre 2022. Vous retrouverez les lieux, dates et horaires précis. Nous vous rappelons que l’accès aux différents ateliers n’est possible que sur inscription au 0692 33 65 37.
Depuis plusieurs années, le Conseil Départemental par le biais du GIP-SAP œuvre aux côtés des proches aidants de La Réunion pour proposer des séjours de répit adaptés.
En 2022, 4 séjours sont proposés d’avril à décembre par la plateforme La Réunion des aidants.
Les principaux objectifs de ces séjours sont de rompre l’isolement, de favoriser la création de liens entre les personnes aidantes et de proposer une parenthèse en s’accordant des moments de répit autour d’activités de détente.
Découvrez la programmation complète des ateliers et formations proposés par le GIPSAP pour le mois de Juin 2022. Vous retrouverez les lieux, dates et horaires précis. Nous vous rappelons que l’accès aux différents ateliers n’est possible que sur inscription au 0692 33 65 37.
Découvrez la programmation complète des ateliers et formations proposés par le GIPSAP pour le mois de Mai 2022. Vous retrouverez les lieux, dates et horaires précis. Nous vous rappelons que l’accès aux différents ateliers n’est possible que sur inscription au 0692 33 65 37.
Découvrez la programmation complète des ateliers et formations proposés par le GIPSAP pour le mois d’Avril 2022. Vous retrouverez les lieux, dates et horaires précis. Nous vous rappelons que l’accès aux différents ateliers n’est possible que sur inscription au 0692 33 65 37.
Découvrez la programmation complète des ateliers et formations proposés par le GIPSAP pour le mois de Mars 2022. Vous retrouverez les lieux, dates et horaires précis.
Nous vous rappelons que l’accès aux différents ateliers n’est possible que sur inscription au
Découvrez la programmation complète des ateliers et formations proposés par le GIPSAP pour le mois de Février 2022. Vous retrouverez les lieux, dates et horaires précis.
Nous vous rappelons que l’accès aux différents ateliers n’est possible que sur inscription au
Environ 10 000 personnes seraient touchées par la maladie d’Alzheimer à La Réunion*, dont environ la moitié ne serait pas encore diagnostiquée. Quels sont les symptômes d’Alzheimer ? Quel dépistage pour cette « maladie de la mémoire » ? Quelles conséquences sur la vie quotidienne des malades et de leurs aidants ? Et surtout, quelle prise en charge ? Les réponses à toutes vos questions sur la maladie d’Alzheimer à La Réunion, avec Daphnée Schott, psychologue et neuropsychologue.
Psychologue–neuropsychologue, Daphnée Schott coordonne 4 associations dans le secteur médico-social dont le collectif MND&co (pour Maladies Neuro Dégénératives), qui accompagne les personnes atteintes de maladies neurodégénératives. Elle est également consultante pour l’association France Alzheimer Réunion.
Article réalisé et rédigé par Cécile JEANCOLAS
Qu’est-ce que c’est que la maladie d’Alzheimer ?
C’est une maladie qui touche le cerveau, une maladie dégénérative, c’est-à-dire qui se dégrade avec le temps. Elle est plutôt associée à la personne vieillissante, au-delà de 60 ans, même si on peut avoir des cas d’Alzheimer précoce, dès 40 ans.
Cette maladie porte atteinte à certaines zones du cerveau, notamment par une atrophie des régions de l’hippocampe, siège de la mémoire. Elle touche aussi d’autres zones, comme le lobe frontal (derrière le front), entraînant alors une série d’autres symptômes et séquelles.
On parle de « maladie d’Alzheimer » quand il n’y a pas encore de conséquences réelles sur l’autonomie ou la vie quotidienne, puis de « démence de type Alzheimer ». A terme, elle peut entraîner une perte d’autonomie, des troubles du comportement et une perte de la capacité à raisonner.
Quels sont les symptômes d’Alzheimer ? Comment reconnaître la maladie ?
Les premiers symptômes peuvent être très légers.
Le mode d’entrée dans la maladie se traduit souvent par de petits oublis, des questions répétitives, une difficulté à s’organiser dans la journée, des « manques du mot » (mot sur le bout de la langue ou utilisation d’un mot pour un autre), de la distraction (un porte-monnaie qui se retrouve dans le frigo…), etc. Ces premiers signes de maladie se voient assez difficilement quand les personnes sont dans quelque chose de très ritualisé, à la maison. L’entourage les percevra tardivement, une fois que la maladie est déjà là.
Au fur et à mesure de l’avancée dans la maladie, il va y avoir de plus en plus d’oublis, de questions répétitives, de difficultés à s’organiser, à utiliser certains appareils. On constatera une perte d’autonomie dans les actes de la vie quotidienne, une perte du jugement, des difficultés à pouvoir raisonner donc à prendre des décisions, des difficultés de gestion, etc. Il peut également y avoir des troubles du comportement, une irritabilité, sur laquelle les personnes n’ont aucun contrôle. Les personnes malades peuvent aussi se mettre à déambuler la nuit, souvent pour calmer leur anxiété.
Dans les stades très avancés, la personne va être en perte de capacité pour de nombreux actes de la vie quotidienne : se laver, manger, boire, se dire ou dire qu’elle a envie d’uriner, etc. Il n’y a que le cerveau qui se dégrade mais comme il gère toutes les fonctions cognitives, la personne n’est plus en capacité de commander quoi que ce soit sur son corps.
Quel dépistage pour Alzheimer ? Que faire si on a des doutes ?
Une fois les premiers symptômes d’Alzheimer détectés par la personne concernée ou son entourage, lemoyen de dépister la maladie, c’est d’en parler au médecin traitant.
La difficulté pour les médecins généralistes est de repérer précocement les troubles évoquant une maladie neurodégénérative. Ils ne sont pas outillés, notamment en tests de dépistages pour orienter au plus tôt les patients présentant une plainte mnésique. Le collectif MND&Co va d’ailleurs mener une campagne d’accompagnement auprès des médecins généralistes afin qu’ils proposent un dépistage fin et précoce des signes d’Alzheimer, pour une meilleure prise en charge de leurs patients. Le dépistage précoce est vraiment important, et le renforcement en compétences des médecins généralistes est essentiel à ce stade.
Le médecin traitant pourra orienter le patient vers un neurologue, un gériatre ou une consultation mémoire, centre de dépistage des plaintes mnésiques. La personne peut aussi solliciter une consultation mémoire d’elle-même, dans l’un des 4 centre hospitaliers de La Réunion ou au sein de la consultation mémoire libérale MND&Co.
Comment se passe le diagnostic de la maladie d’Alzheimer ?
Le diagnostic pourra être établi à la suite de plusieurs consultations et examens :
une consultation médicale avec un neurologue ou un gériatre, les deux spécialistes habilités à diagnostiquer une maladie d’Alzheimer. Le spécialiste va lui-même s’appuyer sur plusieurs examens :
un bilan neuropsychologique qui va faire le point sur les capacités cognitives de la personne,
éventuellement un bilan orthophonique pour faire le point sur les fonctions du langage, des mots, de la sémantique, etc.,
des imageries au niveau du cerveau : scanner, I.R.M., etc.,
éventuellement une ponction lombaire. Celles-ci sont de plus en plus conseillées car elles permettent d’établir un bilan très fin à partir des bio-marqueurs spécifiques de la maladie d’Alzheimer, avant même l’apparition de certains signes,
si besoin, une consultation chez un psychiatre, pour vérifier toute la sphère émotionnelle et psychoaffective.
Les examens réalisés vont permettre de poser un diagnostic différentiel. On peut parfois avoir des troubles similaires à ceux de la maladie d’Alzheimer quand on souffre de dépression, de burnout, ou d’épuisement par exemple. Le diagnostic différentiel va permettre d’écarter ces syndromes.
Que faire si on a un proche qui a peur de la maladie, qui redoute de consulter, voire essaie de cacher ses symptômes ?
C’est vrai que culturellement, à La Réunion, on a une très mauvaise représentation de cette maladie, qui est associée à la psychiatrie, à la folie, etc. Il y a déjà un frein culturel à aller consulter.
Il y a aussi, pour toute personne âgée, la peur du déclin, de la perte d’autonomie, d’être placée en maison de retraite, associée à la peur d’une inversion des rôles avec ses enfants qui prendraient la place de parents.
Dans la maladie d’Alzheimer, il y a aussi un trouble neurologique qui s’appelle l’anosognosie, qui fait que les personnes n’ont pas conscience de leur trouble. On peut confondre l’anosognosie avec le déni, qui lui est d’origine psychologique.
Mais avant tout, il est important de rassurer la personne :
il s’agit d’une affection du cerveau, d’une maladie neurologique et non pas psychiatrique,
dépister précocement la maladie permet de mettre en place une prise en charge précoce, et ainsi de prolonger son autonomie, de rester le plus longtemps possible au domicile, de limiter les dégradations et d’anticiper les difficultés.
Comment évolue la maladie dans le temps ? Peut-on guérir d’Alzheimer ?
La maladie d’Alzheimer est une maladie dite neurodégénérative, qui progresse lentement. On peut vivre avec pendant 10, 15, 20 ans. On n’en meurt pas, mais tout au long de ces années va s’installer une dégradation plus ou moins rapide selon chaque personne.
Et malheureusement, non, il n’y a pas de traitement qui permet de guérir de la maladie d’Alzheimer. Il faut vivre avec, mais on a de quoi compenser la maladie, en traitant ses symptômes. Le traitement ne sert alors qu’à ralentir ses effets.
Alors comment se soigner ? Quel traitement contre Alzheimer ?
Des traitements médicamenteux
Il existe plusieurs traitements, le challenge étant de trouver la bonne molécule, le bon médicament, adapté à la personne. On y arrive en tâtonnant. Parfois les traitements mettent du temps à faire effet, voire augmentent temporairement les troubles. En tous les cas il est important de ne pas arrêter un traitement en cours même s’il a des effets indésirables, mais de contacter tout de suite le spécialiste qui l’a prescrit.
De nombreuses prises en charge non médicamenteuses
Parmi elles on trouve :
l’activité physique adaptée, reconnue pour ralentir les dégradations cognitives et calmer les déambulations (certaines personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer marchent la nuit, du fait d’une anxiété),
l’art thérapie, la musicothérapie et tous ces médiateurs ludiques et thérapeutiques qui permettent de s’exprimer autrement que par quelque chose d’intellectuel,
des ateliers cognitifs ou ateliers mémoire, dont l’objectif est de stimuler la concentration et la mémoire (par exemple via des souvenirs anciens),
certains dispositifs qui accueillent les personnes malades en journée, avec un programme d’activités qui regroupe toutes ces thérapies,
les Pôles d’Activités et de Soins Adaptés (PASA), des dispositifs intégrés au sein des EHPAD, accessibles aux résidents, avec un programme d’accompagnement et de stimulation personnalisé.
Et des prises en charge paramédicales
Un ensemble de professionnels peut accompagner les personnes atteintes d’Alzheimer :
l’orthophoniste libéral assure une prise en charge visant à maintenir la fonction langagière et va souvent faire un peu de stimulation cognitive. Contrairement à celles du neuropsychologue libéral, ses séances sont remboursées par la sécurité sociale,
le kinésithérapeute peut intervenir pour maintenir certaines fonctions motrices,
l’ergothérapeute peut intervenir à domicile pour envisager les aides techniques à mettre en place afin de prolonger l’autonomie de la personne. Ce dispositif est accessible sur prescription, et réalisée par l’équipe spécialisée Alzheimer (ESA),
en EHPAD, la prise en charge d’Alzheimer s’appuie sur un éventail d’intervenants comme :
l’ergothérapeute, qui travaille sur l’adaptation des gestes, du matériel, de l’environnement, etc. pour préserver l’autonomie de la personne au quotidien,
le psychomotricien qui travaille sur le corps, en lien avec le cognitif,
un ensemble de soignants et d’animateurs formés à l’accompagnement des personnes (aide-soignant, infirmier, etc.),
Peut-on continuer à travailler avec la maladie d’Alzheimer ?
De plus en plus, car les personnes ont de moins en moins peur de cette maladie, les diagnostics précoces se multiplient, par exemple chez des personnes d’une cinquantaine d’années, donc encore dans la vie active.
On peut encore travailler mais avec un accompagnement adapté et individualisé : allégement des responsabilités, accompagnement spécifique sur les capacités de la personne, voire accompagnement de la part des collègues, de la hiérarchie, etc. Cela demande vraiment une implication et un volontariat de tous pour maintenir dans son environnement une personne atteinte de maladie d’Alzheimer dont les troubles s’expriment.
C’est un sujet à aborder avec la médecine du travail et l’employeur. Le travailleur comme l’employeur peuvent solliciter la médecine du travail**. L’essentiel est de continuer à faire avec la personne malade tout en la protégeant. Il est important de l’inclure et de la respecter, elle et son libre arbitre.
Peut-on continuer à conduire ? A faire à manger ?
A un stade avancé de la maladie, ces situations deviennent à risque parce que la personne n’est plus en capacité de réfléchir, de raisonner, de mémoriser. Elle peut par exemple oublier qu’il y a une marmite sur le feu, ne plus savoir comment se servir d’un couteau, ne plus se souvenir si elle a mangé, etc. c’est pourquoi il est important de maintenir une veille.
Concernant la conduite, la maladie d’Alzheimer, selon son stade, peut devenir une contre-indication médicale. Il faut donc savoir que si on a un accident alors qu’une maladie d’Alzheimer a été diagnostiquée et qu’on ne l’a pas signalée à son assureur, celui-ci peut refuser l’indemnisation. L’association MND&Co travaille actuellement à systématiser des procédures pour ces cas-là, avec la Préfecture et la Délégation à la sécurité routière de La Réunion.
À l’inverse, la maladie d’Alzheimer peut être reconnue comme circonstance atténuante dans certains cas (comportement inapproprié, dépenses inconsidérées, etc.).
Peut-on continuer à vivre chez soi ?
Cela dépend. On peut continuer à vivre chez soi avec la maladie d’Alzheimer en fonction de ce qui a été mis en place à son domicile. Mais c’est quelque chose à anticiper.
Cette maladie demande des réajustements, une réorganisation de l’environnement, que la personne soit chez elle, en institution, chez un aidant, etc. Un réajustement architectural pour éviter les chutes, une réorganisation des journées, une nouvelle planification, la mise en place de repères, de rituels, etc. Et cela demande une grande veille, avec l’intervention de professionnels comme des aides à domicile, des aides ménagères, un portage de repas, des infirmières qui passent pour les traitements ou la toilette, etc.
Il y a beaucoup de choses à mettre en place, beaucoup de dossiers administratifs à faire, mais beaucoup d’aides sociales existent. C’est tout ce plan d’aide sociale, de projet de soins, de projet d’accompagnement qui va permettre un maintien domicile ‘sécure’ pour la personne et son environnement familial. C’est aussi ce qui va permettre de retarder son placement en institution. Culturellement, à La Réunion, il est particulièrement difficile pour les aidants de placer les malades en EHPAD.Mais le maintien à domicile est parfois problématique et la maison de retraite peut devenir obligatoire, parfois même de manière urgente. La difficulté, c’est qu’on ne peut pas intervenir en urgence étant donné les listes d’attente. Nous conseillons donc aux personnes d’anticiper, dès l’entrée dans la maladie, en constituant des dossiers d’admission en EHPAD. Si la personne n’est pas prête à y entrer à un instant t, elle peut refuser. Mais sa demande sera réactivée plus vite lorsque le moment sera venu.
La maladie d’Alzheimer a aussi des conséquences sur l’entourage de la personne malade. Quels sont les risques pour les familles, les aidants ?
Il y a plusieurs points à risque :
l’isolement social : les aidants vont de plus en plus s’isoler, voire cesser de travailler, arrêter toute activité sociale, familiale ou professionnelle pour s’occuper de leur proche malade,
une perte pécuniaire en cas de sortie du travail,
les phénomènes de cascades vers l’épuisement : souvent les familles sont prises par le ‘devoir’ de s’occuper de leurs proches, a fortiori si elles lui ont promis de le faire. Les personnes se retrouvent alors coincées et commencent à endosser tous les rôles : d’accompagnants, d’infirmiers, de parents, de psychologues, etc. Ce cumul peut rapidement amener à l’épuisement, et parfois au délaissement du reste de la cellule familiale,
des syndromes anxiodépressifs, de burnout,
des troubles musculosquelettiques dus à l’aide physique apportée à la personne malade,
d’autres pathologies psychosomatiques.
Tous ces risques peuvent encore être aggravés si l’aidant délaisse sa santé.
Il faut également prendre en compte le fait qu’il y a beaucoup d’aidants mineurs, soit pour suppléer l’aidant principal, soit pour le remplacer complètement. Ces aidants « cachés », sont en difficulté car ils ne sont pas accompagnés, pas renseignés et portent une charge et une responsabilité importante. Il est donc capital qu’ils soient identifiés.
Lorsqu’un aidant se retrouve seul à accompagner une personne malade, il peut demander une médiation familiale pour « répartir la charge » entre les membres de la famille. Mais il est souvent difficile pour un aidant de demander de l’aide…
Justement, quelles aides sont disponibles pour les aidants ?
La référence de l’aide aux aidants à La Réunion, c’est le GIP SAP [le groupement qui porte le dispositif La Réunion des aidants, NDLR]. Il est la porte d’entrée pour aider tous les aidants familiaux de toute pathologie, de tout âge, etc. Le GIP SAP travaille en lien avec d’autres acteurs et peut renvoyer vers des accompagnements spécialisés.
Les aidants peuvent bénéficier :
d’aides financières, qui ont le mérite d’exister mais reste dérisoires (il faut savoir que les aidants qui ont cessé de travailler pour s’occuper de leur proche ne cotisent pas à la retraite),
des solutions de répit pour « souffler » :
France Alzheimer Réunion propose dans ses Maisons Cœur Alzheimer différentes actions d’accompagnement de la personne malade et/ou de son aidant : on peut y emmener son proche, bénéficier d’ateliers en groupe, de séances d’accompagnement psychologique, etc.
l’hébergement temporaire en EHPAD, à qui il est possible de confier son proche malade plusieurs jours par an,
l’hébergement définitif en EHPAD
l’accueil de jour en EHPAD
les séjours répit – repos mis en place par le Département via le GIP SAP. L’aidant peut bénéficier de temps pour lui pendant qu’une aide à domicile le remplace auprès de son proche, ou d’un séjour avec hébergement durant lequel le proche malade est pris en charge et l’aidant profite d’ateliers, de cours de yoga, d’art thérapie, etc.,
d’actions collectives via le GIP SAP, qui peuvent prendre la forme de formations thématiques sur la santé, etc.
des séances individuelles de psychothérapies prises en charge par le GIP SAP
des accompagnements spécifiques (par exemple des médiations familiales, des interventions à domicile, un accompagnement administratif pour monter les dossiers, etc.) proposés par certains acteurs comme le GIP SAP, l’Equipe Mobile de Gériatrie, la MAIA, la PTA, l’association MND&Co, l’association France Alzheimer Réunion, le groupe CRC…)
la reprise d’annonce du diagnostic à domicile : une fois le diagnostic annoncé au patient et à la personne qui l’accompagne, le collectif MND peut faire une « reprise d’annonce » à domicile, avec l’ensemble de la famille, parfois en opérant une médiation familiale pour essayer de mettre en place le parcours. Une coordinatrice de parcours va ensuite accompagner la personne dans ses difficultés.
Depuis peu, le collectif MND porte également un programme d’éducation thérapeutique du patient (ETP) agréé par l’ARS. Il propose des ateliers thématiques pour le patient et ses aidants afin de renforcer leurs connaissances sur la maladie, renforcer leur autonomie à prendre en charge la maladie, donner des clés pour la stimulation cognitive, les démarches d’aide sociale, l’organisation de la prévention, la réorganisation de l’environnement, etc.
Y a-t-il une prévention contre Alzheimer ? Comment peut-on éviter cette maladie ?
La question de l’hygiène de vie est primordiale, qu’elle soit alimentaire ou physique (voir le site www.mangerbouger.fr).
Il y a également tout ce qui concerne la stimulation cognitive : lire, faire des mots croisés, stimuler la mémoire, conserver une activité cérébrale, notamment au passage à la retraite.
L’autre principe de prévention, c’est de conserver un environnement social stimulant : entretenir des conversations, rencontrer du monde, pratiquer des activités et les renouveler, etc. On sait qu’une personne très isolée, avec peu de contacts et de stimulation, des activités très répétitives, est exposée à l’expression plus rapide de la maladie d’Alzheimer, ou à l’apparition de certains troubles qui évoqueraient ce type de maladie.
A ce titre, le passage à la retraite est un moment un peu délicat, que l’on peut anticiper. L’association MND&Co. va pour cela lancer un programme d’accompagnement des personnes qui vont entrer dans la retraite, dans le cadre de la prévention pour le bien vieillir.
Quand mettre en œuvre ces actions de prévention ?
On sait qu’on est au top de notre cerveau à 20 ans, et qu’à partir de là le déclin commence… Il faut donc il faut donc se stimuler toute sa vie !
Y a-t-il des populations plus exposées que d’autres à la maladie d’Alzheimer ?
On sait que des dépressions, la consommation d’antidépresseurs, des épisodes traumatiques, des AVC, des pathologies d’origine vasculaire, constituent des facteurs de risque. Il existe également des facteurs d’hérédité, mais qui ne sont pas systématiques.
Et on note une prévalence des femmes parmi les personnes diagnostiquées (8,51 ‰ hommes réunionnais pris en charge pour 14,06‰ femmes réunionnaises***, NDLR)
La recherche avance sur ces points, et on a un espoir d’avoir de meilleures vues d’ici quelques années.
Quels conseils avez-vous à donner aux aidants au quotidien ?
Déjà, garder en tête que la personne malade ne fait pas exprès. Neurologiquement, elle ne peut plus réagir autrement. Il est important pour les aidants de réaliser un travail de dissociation afin d’apprendre à faire la différence entre la maladie et la personne, et ou entre ce que la personne a été et ce qu’elle est maintenant à cause de la maladie.
Je recommande également aux aidants de développer leur créativité ! Soyez force de proposition pour en permanence contourner les troubles de comportement, éviter la résistance, faire diversion, proposer autre chose, etc. Il s’agit de bien observer les causes et les conséquences, et de se faire confiance : vous savez ce qui va déranger votre proche, provoquer une irritabilité, etc.
Ensuite, il est inutile de chercher à raisonner la personne malade, de la contredire. Elle n’a plus la capacité neurologique à raisonner. Il vaut donc mieux aller dans son sens pour ne pas la perturber ou la braquer, puis faire diversion pour l’emmener ailleurs.
Enfin, souvenez-vous que vous n’êtes pas responsable de tout et apprenez à demander de l’aide ! Être autonome, c’est aussi savoir demander de l’aide. Le gros enjeu est de s’appuyer sur les professionnels pour chaque besoin, afin de rester « un proche » pour la personne qu’on aide et de ne pas devenir un soignant. Vous pouvez notamment vous former avec des professionnels pour apprendre à accompagner votre proche tout en bienveillance avec vous-même.
Un dernier mot ?
Je tiens dire un grand bravo et un grand merci aux aidants, car les aidants sont malheureusement dans l’ombre, mal identifiés, mal valorisés, alors qu’ils font un travail au quotidien exceptionnel, quasiment inhumain, et portent une charge et un sacrifice énorme.
Quelles mesures de protection pour les personnes malades ?
Certaines personnes ne sont plus en capacité de prendre des décisions dans leur intérêt, de gérer un budget, de gérer leurs affaires. Il existe pour elles des procédures auprès du juge des tutelles, avec trois volets pour des prises en charges croissantes :
la procédure de sauvegarde de justice, qui permet de faire accompagner la personne malade par une personne désignée comme soutien. Elle peut être mise en place rapidement mais elle reste de courte durée.
la procédure de curatelle : on désigne un curateur – un professionnel ou un membre de la famille – qui assurera avec la personne malade la gestion conjointe de ses affaires, dans une position de conseil et de guidance. La personne conserve la pleine décision pour ses affaires.
la mise sous tutelle : on désigne un tuteur – professionnel ou membre de la famille – qui va pouvoir prendre toutes les décisions à la place de la personne et gérer ses affaires (gestion financière, gestion du patrimoine, installation en établissement, etc.). Si elle peut faire peur, cette étape devient parfois une nécessité au cours de l’évolution de la maladie. A noter : les patients peuvent anticiper tant qu’ils ont encore toutes leurs capacités. Ils peuvent choisir, par exemple auprès d’un notaire, de désigner une personne qui s’occupera de leurs affaires s’ils venaient à perdre leur capacité à prendre des décisions pour elle-même.
**L’employeur peut solliciter une visite médicale auprès du Médecin du travail lorsque son salarié présente difficultés impactant son travail et en lien avec sa santé. L’employeur devra toutefois informer le salarié du motif de la visite médicale.
La ministre des solidarités et de la santé va créer un congé indemnisé pour les « aidants » qui soutiennent un proche âgé, malade ou handicapé. La mesure figurera dans le budget de la « Sécu ».